Quelques semaines avant mes dix-huit ans, alors que je venais de terminer ma première session de cégep, j'ai fait un rêve particulier. J'étais dans une chambre, face à une fenêtre, une main sur le ventre. J'étais enceinte. La sensation d'imaginer un tout petit être dans mon utérus, le bonheur qui m'enivrait, cette connection si profonde avec l'univers, toute cette vague d'amour m'a transpercée. L'émotion et le vide ressenti à mon réveil a fait en sorte que ce rêve m'a marqué si spécialement. Ce fut mon premier contact avec cet univers.

À mon entrée à l'université, j'étais celle qui adorait parler d'accouchement, à être en pâmoison devant une femme enceinte. L'idée d'étudier comme sage-femme m'avait déjà traversé l'esprit, mais je n'étais pas intéressée à poser des gestes médicaux, à faire quatre ans d'études et aller habiter à Trois-Rivières... Peut-être un jour! Alors, tout ce qui touchait la maternité ne resta qu'un simple intérêt. À ce moment, j'étais perdue, je pensais peut-être travailler avec les femmes dans le domaine humanitaire. Lorsque j'ai déménagé à Québec et que j'ai été refusée dans mon programme, j'ai craqué. Je me suis réconfortée dans le visionnement de certains de mes films préférés, comme le «Premier cri». Et j'ai revu la bande-annonce de « L'Arbre et le Nid »... Sous le nom d'Isabelle Challut (femme que j'admire énormément!), j'ai vu le mot accompagnante à la naissance. Mot inconnu, j'ai cherché. Le déclic. Un puissant déclic. J'ai trouvé une formation dans mon coin et je me suis dis que j'allais plonger. Peu de temps avant de commencer cette formation, j'ai déménagé... dans la chambre que j'avais rêvé.

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      C'est de cette façon que j'ai découvert l'accompagnement à la naissance. C'était le travail qui me convenait parfaitement. Pouvoir aider, accompagner et être témointe de merveilleux moments. J'avais trouvé un métier qui me permettait d'unifier mes passions dans la vie : la maternité, l'amour, la féminité, l'aide, les gens, le couple en général, l'écriture même. Et être libre de travailler comme je le souhaite, de pouvoir exprimer ma création dans l'élaboration de mes rencontres.

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      Après plusieurs accompagnements et suite à la pandémie,

j'ai senti l'appel d'aller encore plus en profondeur dans cet intérêt envers l'équilibre hormonal et de commencer ma formation pour devenir naturopathe spécialisé en périnatalité et en santé féminine.

Alors me voilà à élargir mon offre pour être une doula au service de toutes les femmes, quel que soit leur passage.

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Une Doula du féminin.

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